Les liposomes sont des vésicules formées de bicouches lipidiques concentriques, constituant une zone hydrophobe propre à la vectorisation de molécules hydrophobes et présentant un cœur hydrophile spécifique à la vectorisation de molécules hydrophiles (Mozafari, 2008). Le plus souvent, ils sont à base de phospholipides et de molécules de cholestérol, et possèdent une taille de 30 nm à plusieurs micromètres.
Dans le domaine biomédical, ces structures déformables sont des transporteurs de principes actifs thérapeutiques ou d’agents d’imagerie présentant une forte biocompatibilité (Gregoriadis, 1976). La quantité de cholestérol présent est étroitement liée à la rigidité de la structure. Ces particules sont depuis de nombreuses années utilisées comme outils pour la biologie, la biochimie et la médecine en tant que transporteurs de principes actifs thérapeutiques ou d’agents d’imagerie. Leur caractère non toxique et biocompatible fait de ces colloïdes des systèmes intéressants pour les applications in vivo. Néanmoins, leur utilisation est gouvernée par quelques limitations incluant une stabilité modérée, une faible capacité d’encapsulation, et une libération précoce des principes actifs. Ainsi, une nouvelle génération de liposomes a été développée afin de pallier ces désavantages. Ils portent le nom de niosomes, éthosomes et polymersomes...
Les niosomes ont été développés pour augmenter la stabilité des liposomes. Ils sont préparés à partir d’un mélange de tensioactifs non ioniques et de cholestérol ; parfois une faible quantité de phospholipides est ajoutée (Mukherjee, 2007).
Les éthosomes présentent une plus grande élasticité des vésicules due à la présence de 20 à 45 % d’éthanol. Ce type de particule est généralement anionique et leur membrane lipidique est fluide.
Les polymersomes sont composés de copolymères blocs, comportant des zones hydrophiles et hydrophobes, au cœur aqueux.
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