Les nanomatériaux et plus généralement les nanotechnologies recouvrent un domaine en plein essor depuis une vingtaine d’années qui devrait jouer un rôle très important dans l’économie du XXIe siècle. L’intérêt majeur de ces nano-objets repose sur les propriétés inhérentes à leur morphologie et à leur taille. En effet, la réduction de la taille de diverses structures en deçà du micromètre a permis de mettre en évidence de nouvelles propriétés non observées à des tailles plus conventionnelles. Ainsi, ces nanomatériaux sont retrouvés dans de nombreux secteurs tels que l’électronique, l’informatique, la téléphonie mobile, le sport, les textiles, le bâtiment, l’automobile, mais également l’alimentation, la santé et les produits cosmétiques. Les nanomatériaux promettent des avantages significatifs dans ces différents domaines, notamment en médecine au niveau du diagnostic et du traitement. Ils permettent l’obtention de meilleurs rendements énergétiques, de matériaux plus légers, plus solides et à meilleur marché, de produits électroniques plus rapides et plus puissants. Ils sont également efficaces dans le traitement de l’eau (Afsset, 2010).
Composés chimiques, naturels, ou synthétiques, les produits dépigmentant peuvent agir selon plusieurs types de mécanismes :
- Soit en bloquant la voie de synthèse de la mélanine à un niveau donné (inhibition par compétition enzymatique, blocage des sites actifs, suppression de la synthèse ou de la maturation de la tyrosinase)(#Chang, 2009)
- Soit en bloquant le transfert des mélanosomes (#Wu et Hammer,2014)
- Soit enfin, en détruisant les mélanocytes et donc en diminuant le nombre de mélanocytes (mécanisme de mélanocytotoxicité, plus difficile à contrôler).
Il est généralement admis que les dépigmentants connus agissent par une combinaison de plusieurs de ces modes d’action.
Les dépigmentants sont employés à titre thérapeutique et esthétique. A ce titre, ils entrent aussi bien dans la composition de préparations pharmaceutiques que cosmétiques. Ces deux aspects sont d’ailleurs intimement liés dans la majeure partie des cas.
L’exposition aux UV induit la mise en place de nombreuses voies de communication au niveau cellulaire mais provoque également une réponse tissulaire régulée par des dialogues entre les différentes cellules cutanées (kératinocytes , mélanocytes , fibroblastes , cellules de Langerhans , etc.).
Le coup de soleil et le bronzage sont les réponses à court terme observées dans la peau ; elles favorisent la protection du tissu cutané mais l’exposition répétée et/ou prolongée aux UV peut venir à bout des réponses cellulaires mises en place pour réparer les altérations liées aux UV et éliminer les cellules endommagées. A long terme, ces effets délétères sont à l’origine du photo‐vieillissement et de la photo‐carcinogénèse cutanée.
Le rayonnement UV perturbe le système immunitaire cutané et induit une diminution des défenses immunitaires réduisant la capacité de surveillance vis‐à‐vis des tumeurs ou des antigènes viraux ou étrangers (pour revues voir : (Norval, 2002 ; Schwarz, 2010 ; Ullrich et Byrne, 2012 ; Kripke, 2013)).
Le mot « LASER » est l’acronyme de l’anglais « Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation » (amplification de la lumière par émission stimulée de radiations).
Le soleil est une des 234 milliards d’étoiles de notre galaxie : la voie lactée et c’est l’étoile autour de laquelle gravite la terre à une distance d’environ 150 millions de kilomètres. Les réactions de fusion nucléaire qui ont lieu au cœur du soleil libère une énergie colossale qui nous parvient 8 minutes plus tard sous la forme du rayonnement solaire .
Le vieillissement de la peau est un processus physiologique normal génétiquement programmé mais qui peut s’accélérer à la suite de la combinaison de tous les événements biologiques qui surviennent au cours de la vie. Il est donc très dépendant de nos comportements et nous ne sommes pas tous égaux face au vieillissement de la peau.
Le vieillissement de la peau résulte de deux processus biologiques différents qui peuvent être concomitants : le vieillissement intrinsèque lié au passage du temps et le vieillissement extrinsèque influencé par des facteurs environnementaux, les plus connus étant l’exposition aux UV , la pollution atmosphérique, la consommation de tabac, l’abus d’alcool, et la malnutrition.
Le vieillissement intrinsèque ou vieillissement chronologique est un processus lent dépendant du temps et du bagage génétique de chacun qui aboutit à des changements dans la structure et la fonction de la peau.
Les causes majeures du vieillissement intrinsèque sont :
Ainsi, chez la femme, le vieillissement chronologique s’accélère à la ménopause en raison de la carence en œstrogènes .
L’oxygène est au centre d’un paradoxe car d’une part, il est un élément essentiel pour la vie et, d’autre part, il génère des composés, les espèces réactives de l’oxygène (en anglais : ROS= Reactive Oxygen Species), également dénommées dérivés réactifs de l’oxygène (DROs), qui participent à des réactions d’oxydation physiologiquement indispensables mais qui peuvent, dans certaines conditions, être également nuisibles car elles peuvent altérer les tissus, contribuer à leur sénescence et au développement de maladies telles que le diabète, la maladie d’Alzheimer, les rhumatismes, ou les maladies cardiovasculaires. Pour prévenir les effets délétères dus à ces composés, les organismes vivants ont développé un système de défense très sophistiqué qui, dans certaines conditions extrêmes, peut se trouver débordé.
L’équilibre entre les effets physiologiques indispensables et les dommages induits par les DROs est donc particulièrement fragile. On parle de stress oxydant ou stress oxydatif lorsque se produit un déséquilibre en faveur d’un excès de molécules pro-oxydantes avec des effets délétères sur l’organisme par rapport à l’activité des systèmes de défense anti-oxydante.
L’acide hyaluronique ou hyaluronane est une chaîne linéaire non ramifiée formée d’unités disaccharidiques répétitives d’acide D-glucuronique et de D-N-acétylglucosamine. Sa masse moléculaire peut atteindre 107 daltons. Sur ce polymère peuvent se fixer une centaine de protéoglycannes sulfatés, formant ainsi des structures supramoléculaires de taille considérable qui peuvent capturer de grandes quantités d’eau et d’ions permettant ainsi de préserver l’hydratation et la turgescence de la peau.
Environ 50% de l’acide hyaluronique total de l’organisme se trouve dans le derme et le derme papillaire est plus riche en acide hyaluronique que le derme réticulaire. L’épiderme contient également de l’acide hyaluronique qui est donc synthétisé par les fibroblastes et les kératinocytes . Le versican est capable de s’associer à la fois à l’acide hyaluronique et aux microfibrilles des fibres élastiques , la fibrilline-1 et les fibulines 1 et 2 et permet ainsi une co-distribution des fibres élastiques du derme et de l’acide hyaluronique.
En cosmétique, l’acide hyaluronique entre dans la composition de crèmes, gels, masques, laits, sé-rum, principalement en raison de ses propriétés hydratantes. L’acide hyaluronique est également utilisé en médecine esthétique comme produit de comblement des rides.
Les autobronzants permettent d’avoir un teint halé sans s’exposer au soleil. Ils répondent à la demande des consommateurs d’avoir le teint bronzé, à tout moment de l’année.
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