Biologie de la peau
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La peau humaine normale

L’ensemble des articles en langue française sur la structure et la fonction des composants structuraux de la peau humaine normale

Articles de cette rubrique


La couleur de la peau

Le mélanocyte et la pigmentation (Les mélanocytes)

(Article complété avec un paragraphe sur la canitie (= blanchiment des cheveux) le 13/02/2019 et un autre sur le vitiligo, le 24/09/2022)
samedi 24 septembre 2022 par Michel Démarchez

La pigmentation   de la peau est un processus complexe qui, dans l’épiderme   comme dans les follicules pileux, débute avec la synthèse de la mélanine   dans les mélanosomes   au sein des mélanocytes  , suivie par le transfert des mélanosomes aux kératinocytes   environnants qui vont ultérieurement transporter le pigment et éventuellement le dégrader.

Chez l’homme, l’ensemble de la population des mélanocytes se localise dans les follicules pileux et dans l’assise basale de l’épiderme. Quelle que soit leur localisation dans la peau, les mélanocytes ont une origine embryologique commune, la crête neurale dont elles dérivent sous formes de mélanoblastes (cellules non-pigmentées).

Il existe deux types de mélanine dans les cellules épidermiques, l’eumélanine, un pigment de couleur brun-noir, et la pheomélanine un pigment de couleur jaune-rouge. Dans les mélanocytes, cohabitent des eumélanosomes et des phéomélanosomes. La tyrosinase est l’enzyme-clé qui régule les premières étapes de la synthèse de la phéomélanine et de l’eumélanine : la conversion de la L-tyrosine en L-3,4-dihydroxyphénylalanine (L-DOPA) et l’oxydation de ce composé en dopaquinone. A partir de la dopaquinone, les voies de synthèse diffèrent pour l’eumélanine et la phéomélanine.

Le rôle majeur des mélanines est de protéger la peau contre les effets néfastes des rayons UV   et d’empécher ainsi le développement de cancers cutanés.

Chez l’Homme, comme chez les autres Mammifères, la couleur de la peau et des poils est principalement déterminée par le nombre, la taille, le type et le mode de répartition des mélanosomes. Il est particulièrement intéressant de noter que dans les conditions normales, les différences raciales de pigmentation de la peau chez l’Homme ne reposent pas sur le nombre de mélanocytes présents dans l’épiderme. Pour une zone déterminée, le nombre de mélanocytes épidermiques est sensiblement identique chez le noir, le blanc ou l’asiatique. Les facteurs prépondérants dans le déterminisme de la couleur de la peau sont donc le type de mélanine synthétisé et le niveau d’activité des mélanocytes.



La cellule de Langerhans (La cellule de Langerhans)

Nouvelle bibliographie mise à jour 2019
samedi 9 février 2019 par Michel Démarchez

La cellule de Langerhans est la cellule dendritique la mieux connue chez l’homme. Les cellules de Langerhans sont capables d’orienter la réponse immune soit dans le sens d’une réponse inflammatoire soit dans le sens d’une tolérance active. Aujourd’hui, la cellule de Langerhans est une cible pour les traitements immunosuppresseurs dans l’inflammation chronique ou pour la protection face aux agressions environnementales comme les rayons U.V. Leur place dans la vaccination est fondamentale.



Le toucher, la sensibilité à la pression, aux vibrations, à la température, à la douleur, nociception

Le système nerveux cutané (L’innervation de la peau)

(mis à jour avec des références récentes)
jeudi 26 novembre 2015 par Michel Démarchez

Le système nerveux cutané constitue une partie du système nerveux périphérique. Le système nerveux cutané est riche et complexe avec une voie afférente et une voie efférente, les trois compartiments cutanés, hypoderme, derme, et épiderme (sauf la couche cornée), étant innervés.



La jonction dermo-épidermique (la jonction dermo-épidermique)

(article mis à jour avec nouvelle bibliographie)
mercredi 11 novembre 2015 par Michel Démarchez

La jonction dermo-épidermique   également dénommée membrane basale épidermique, est la région acellulaire qui sépare le derme   de l’épiderme  .

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Vue au microscope électronique à transmission de la jonction dermo-épidermique de la peau humaine.


L’épiderme et la différenciation des kératinocytes (Les kératinocytes)

(mise à jour avec ajout de références bibliographiques)
dimanche 25 octobre 2015 par Michel Démarchez

L’épiderme  , est la couche la plus superficielle de la peau. C’est un épithélium squameux stratifié kératinisé qui se renouvelle continuellement. Les kératinocytes   représente la population majoritaire des cellules épidermiques (90 à 95 %). Les autres types cellulaires sont les mélanocytes  , les cellules de Langerhans   et les cellules de Merkel  . L’épiderme ne contient ni vaisseau sanguin ni vaisseau lymphatique, mais renferme de nombreuses terminaisons nerveuses libres.

La fonction primaire de l’épiderme est de produire la couche cornée   qui forme une couche protectrice semi-perméable permettant la vie terrestre, en empèchant la perte en eau, en maintenant une hydratation satisfaisante de la peau et en évitant une hyperhydratation.

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Coupe transversale de l’épiderme humain


Les annexes épidermiques (Les annexes épidermiques)

lundi 22 juin 2015 par Michel Démarchez

Les annexes épidermiques regroupent les glandes cutanées et les phanères. Les phanères cutanés comprennent les poils et les ongles. Le follicule pilo-sébacé comporte le poil et ses gaines, la glande sébacée et, dans certaines régions du corps, un muscle arrecteur et/ou des glandes sudoripares (= sudorales) apocrines. Les glandes sudoripares eccrines ne sont pas annexées aux poils.



Le tissu adipeux (L’hypoderme)

L’hypoderme ou tissu adipeux blanc sous cutané
jeudi 7 mars 2013 par Sandrine Ellero-Simatos

Le tissu adipeux   (TA) est un organe important, d’abord quantitativement, puisque même chez une personne maigre, il peut atteindre 15 à 25% du poids total, et cette proportion peut s’élever jusqu’à 50% dans les cas d’obésité morbide.

Qualitativement ensuite, le TA possède deux fonctions principales au sein de l’organisme. Premièrement, il joue un rôle primordial dans le stockage et la libération des lipides, gérant ainsi les réserves énergétiques de l’organisme selon les besoins et les approvisionnements. Deuxièmement, c’est un organe endocrinien qui synthétise et sécrète des adipokines, qui peuvent agir au niveau local (par voie autocrine ou paracrine) ou systémique et influencer tous les autres organes impliqués dans la physiologie.

Ce tissu a été longtemps négligé par les scientifiques, mais il devient maintenant évident que le tissu adipeux, ou plutôt les tissus adipeux, agissent en collaboration au sein d’un véritable organe adipeux qui contribue de façon significative à la régulation de l’homéostasie.

Cet article sera plus particulièrement consacré au tissu adipeux blanc sous cutané qui forme l’hypoderme  , le compartiment le plus profond de la peau. Au même titre que les autres formes de tissus adipeux du corps, le TA sous cutané blanc est une réserve énergétique et un organe endocrinien. Mais il joue également un rôle fondamental dans la thermorégulation   du fait du caractère isolant de la graisse, protège l’organisme des chocs et modèle le corps en lui donnant sa forme.



L’élastine (Le derme)

mercredi 29 février 2012 par Michel Démarchez

L’élastine   est la protéine responsable de l’élasticité des tissus des vertébrés. C’est l’élastine qui confère aux fibres élastiques   du derme   leur élasticité et leur résilience et permet à la peau de reprendre sa position d’origine quand elle est pincée ou étirée. C’est un polymère insoluble synthétisé à partir d’un précurseur soluble appelé la tropoélastine par réticulation de résidus lysine grâce aux lysyl oxydases. Elle est très difficilement dégradable et fait partie des protéines les plus résistantes de l’organisme. En conditions physiologiques, le renouvellement de l’élastine est quasi nul. La demi-vie de l’élastine est estimée à 70 ans. Lors du photo-vieillissement   de la peau, l’élastine est altérée et est intégrée dans du matériel élastotique caractéristique de l’élastose solaire.

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Marquage par immunofluorescence indirecte de l’élastine dans une coupe de peau humaine issue d’une région peu exposée au soleil d’un lifting du visage.
L’élastine apparait en vert et les noyaux des cellules en orange en raison d’une contre coloration à l’iodure de propidium. Dans cette peau issue d’une région peu exposée au soleil, on observe que les fibres élastiques apparaissent sous la forme de fines fibrilles.


La microcirculation cutanée (La vascularisation de la peau)

samedi 14 mai 2011 par Michel Démarchez

Dans la peau, le derme et l’hypoderme sont richement vascularisés par un réseau sanguin très structuré d’artérioles de moyen, puis petit calibre, de capillaires et de veinules. A l’inverse, l’épiderme, comme tout épithélium, n’est pas vascularisé ; il est nourri par imbibition à partir des réseaux capillaires des papilles dermiques. De même, le système lymphatique est présent dans le derme et l’hypoderme et absent de l’épiderme.



Le derme (Le derme)

mardi 26 avril 2011 par Michel Démarchez

Le derme est une des trois couches constitutives de la peau comprise entre l’épiderme et l’hypoderme. C’est un tissu conjonctif qui est principalement composé d’une matrice extracellulaire produite par des fibroblastes, la principale population cellulaire dermique.



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