Les collagènes fibrillaires sont, de loin, les protéines les plus abondantes dans la peau humaine , constituant plus de 90% de son poids sec. Le collagène de type I représente 60 à 80% des collagènes du derme et de l’hypoderme alors que le collagène de type III compte pour 15 à 25% et le collagène de type V pour 2 à 5%. Les collagènes fibrillaires de type I, III, et V s’auto-assemblent en fibres plus épaisses qui forment un réseau tridimensionnel dans toute l’épaisseur du derme. Ils donnent à la peau sa force de résilience et sont essentiels à son intégrité tissulaire. Le réseau de collagène est organisé et maintenu sous une tension mécanique dynamique fourni par les fibroblastes responsable de sa production.
Tous les collagènes fibrillaires sont caractérisés par la formation d’une triple hélice due à l’association de trois chaînes peptidiques. Chaque chaine polypeptidique est, à l’origine, synthétisée avec des acides aminés additionnels qui les rendent solubles. La triple hélice soluble dénommée pro-collagène est assemblée à l’intérieur du fibroblaste. Le pro-collagène est secrété par les fibroblastes et les peptides terminaux sont ensuite coupés par deux enzymes dans l’espace extracellulaire. L’excision de ces parties terminales produit du collagène qui s’assemble spontanément en grosses fibres qui sont enzymatiquement pontées.
Les fibres réticulaires sont composées de collagène de type III et sont observées après une coloration à l’argent, au niveau de la jonction dermo-épidermique et des lames basales des vaisseaux sanguins, des nerfs et des adipocytes.
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