Les cellules de Merkel ont été décrites pour la première fois en 1875 par l’anatomiste allemand Friedrich Sigmund Merkel et se situent dans la couche basale de l’épiderme et au niveau du bulge dans les follicules pileux. Les cellules de Merkel sont des mécanorécepteurs à adaptation lente de type I responsable de la sensation tactile fine qui détectent par leur microvillosités les déformations localisées, proches d’eux et qui libèrent des neuromédiateurs vers les fibres nerveuses. Chez l’adulte, le pourcentage de cellule de Merkel varie de 0,5 à 5% dans l’épiderme mais varie au cours de la vie et selon les régions du corps. Au sein de l’épiderme, les cellules de Merkel sont des acteurs-clés du système neuro-endocrino-immuno-cutané. Elles envoient des prolongements dendritiques entre les kératinocytes et les cellules de Langerhans et peuvent former des synapses avec des neurones sensoriels mais ne sont pas toujours associées à des nerfs. L’origine, épidermique ou neuronale, des cellules de Merkel a longtemps fait l’objet de controverses.
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