Le seul dérivé d’hydroquinone commercialisé en France est le méquinol (DCI) ou monométhyl éther d’hydroquinone (MMEH). Après application locale, il est oxydé en radicaux libres toxiques qui endommagent, de manière sélective, la membrane des lipoprotéines des mélanocytes . D’autre part, la synthèse de mélanine est inhibée par la liaison du principe actif à l’enzyme tyrosinase. On a décrit comme effets secondaires des phénomènes irritatifs, des sensibilisations allergiques, ainsi que quelques hyperpigmentations paradoxales. L’aspect des zones traitées est quelquefois inesthétique, avec une dépigmentation en confettis. Exceptionnellement, une hypomélanose peut être observée à distance du site d’application.
Le méquinol est indiqué pour les hyperpigmentations cicatricielles,post-traumatiques, post-inflammatoires, phototoxiques, médicamenteuses, ainsi que pour les éphélides. Il ne sera pas employé avant l’âge de 12 ans, ni par principe chez les femmes enceintes ou qui allaitent. On commence par l’utiliser deux fois par jour ; la fréquence d’application diminue ensuite parallèlement à l’amélioration clinique. Son effet est transitoire. Après obtention d’un résultat satisfaisant, la poursuite d’une application hebdomadaire est nécessaire pour éviter une repigmentation plus ou moins rapide. La durée totale de traitement ne devrait pas dépasser quatre mois et la surface de peau traitée ne pas dépasser plus de 10 p. 100 de la surface corporelle. Comme avec les autres dépigmentants , une photoprotection locale rigoureuse est indispensable.
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