En 1979, Couvreur et al. mettent au point les premières NPs polymères à base de poly-(alkyl-cyanoacrylates). Depuis les recherches autour de ces structures n’ont cessé de se développer et de nouveaux polymères ont été utilisés comme notamment, les poly-(acide lactique) (PLA), le poly-(acide glycolique) (PGA) et leur copolymère le poly-(lactide-co-glycolide) (PLGA) présentant de nombreuses masses moléculaires mais également des copolymères basés sur des polypeptides ou des polynucléotides. Ces polymères sont biocompatibles et biodégradables et leur utilisation dans le secteur de la Santé est autorisée par les autorités mondiales comme la Foods and Drug Adminstration et par la Pharmacopée Européenne. Leur dégradation n’entraine pas la formation de métabolites toxiques pour l’organisme et leur grande stabilité leur confère des caractéristiques essentielles pour leur emploi dans le domaine biomédical. Les NPs polymères possèdent généralement une forme sphérique et sont rigides. Il en existe deux types à savoir les nanosphères et les nanocapsules. Au sein des nanosphères, le PA est dispersé dans l’intégralité de la structure, tandis qu’au sein des nanocapsules, le PA est dans un vecteur liquide, le plus souvent une huile, se trouvant au centre de la structure.
Malgré tous ces avantages, leur utilisation reste encore faible. En effet, leur procédé de synthèse faisant appel à l’utilisation de solvants organiques, des problèmes de cytotoxicité sont parfois observés (Smith, 1998) et les méthodes d’obtention sont souvent difficilement industrialisables et aboutissent souvent à des suspensions colloïdales de faibles concentrations (≈2 %).
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