Le peroxyde d’hydrogène (H2O2), également appelée dioxyde de dihydrogène ou « eau oxygénée » est très soluble dans l’eau, pénètre facilement les membranes biologiques, et peut provoquer la dégradation des protéines, la libération de Fe3+, l’oxydation de l’ADN, de lipides, ou encore de thiols, mais également l’inactivation d’enzymes. Sa capacité à traverser les membranes biologiques et à diffuser loin de son lieu de synthèse, fait du peroxyde d’hydrogène une des composantes utilisée par les cellules dans la signalisation intra et/ou intercellulaire. En effet, en faible concentration, il ne présente pas de toxicité pour la cellule. Cependant, en forte concentration, il induit une cytotoxicité par le biais des DROs qu’il génère. En se décomposant en anions hydroxyles et en radicaux hydroxyles par la réaction de Fenton en présence de sels métalliques (Fe2+ et Cu+), il devient toxique.
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