En cas d’exposition à un refroidissement excessif, peut survenir une défaillance de la thermorégulation . Chez l’homme, il est question d’hypothermie lorsque la température corporelle chute en dessous de 35°C. Le pronostic vital est mis en jeu autour de 32°C. Une perte de conscience apparait lorsque la température corporelle oscille entre 29 et 31 °C. A partir de 30°C s’observent une diminution du métabolisme glucidique, de la fréquence cardiaque et de la fréquence respiratoire. Le décès est systématique pour des températures inferieures à 25 °C.
Les personnes âgées représentent les sujets les plus sensibles à l’hypothermie. Les réponses au froid s’avèrent moins efficientes (notamment la vasoconstriction). De plus, il s’agit d’une population fréquemment exposée aux médicaments, dont certains favorisent l’hypothermie. Certains médicaments perturbent les mécanismes d’adaptation au froid au niveau central : il s’agit des neuroleptiques (action sur les centres thermorégulateurs), des benzodiazépines et des opiaces (par effet central dépresseur). D’autres médicaments agissent en perturbant la thermorégulation par limitation de la réponse vasoconstrictrice, notamment les alpha-bloquants. Enfin, les antithyroïdiens de synthèse, par diminution du métabolisme basal, peuvent favoriser la diminution de la température. Nous ne développerons pas plus ce point concernant « médicaments et hypothermie ».
Dans certains cas, l’hypothermie est provoquée lors de certaines interventions chirurgicales (cœur, cerveau) afin de diminuer la consommation tissulaire en oxygène.
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