Les puits quantiques sont des structures d’appellation anglophone « quantum dots » découvertes en 1980 par Louis E Brus (Ostiguy, 2010). Ils sont composés de combinaison d’éléments des groupes II et IV ou des groupes III et V du tableau périodique de Mendeleïev. Le plus souvent, les associations suivantes sont retrouvées : cadmium / sélénium, cadmium / tellure, indium / arsenic ou indium / phosphore. Le nombre d’atomes des puits quantiques peut varier de 1 000 à 100 000 et leur association présente des dimensions plus petites que le rayon de Bohr (mesurant entre 2 et 10 nm de diamètre). Ils démontrent ainsi des propriétés optiques et électroniques dues à leur confinement quantique ; ils peuvent, par exemple, absorber la lumière blanche ou ultraviolette et la réémettre à une longueur d’onde spécifique en quelques nanosecondes.
La flexibilité des puits quantiques et les propriétés optiques associées permettent d’envisager des applications dans le domaine médical. Ils sont notamment mis en œuvre lors de marquage biologique en tant que sondes cellulaires, les cellules sont marquées par des quantum dots, réinjectées au patient et suivies en microscopie. Des marquages multi-couleurs sont possibles avec de telles structures. Leur important rapport surface / volume offre la possibilité de les conjuguer à des anticorps, à des protéines et à des oligonucléotides. Ils sont également modifiées afin de vectoriser des médicaments et des outils de diagnostics.
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