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Ce site, qui a franchi les 2 millions de visites, n’existerait pas si le centre de recherche en dermatologie de Sophia Antipolis n’avait pas été créé par L’Oréal et Nestlé à une époque où leurs dirigeants n’avaient pas une vision purement mercantile mais également l’ambition de développer nos connaissances dans le domaine de la biologie de la peau et de la dermatologie.
Le tissu adipeux (TA) est un organe important, d’abord quantitativement, puisque même chez une personne maigre, il peut atteindre 15 à 25% du poids total, et cette proportion peut s’élever jusqu’à 50% dans les cas d’obésité morbide.
Qualitativement ensuite, le TA possède deux fonctions principales au sein de l’organisme. Premièrement, il joue un rôle primordial dans le stockage et la libération des lipides, gérant ainsi les réserves énergétiques de l’organisme selon les besoins et les approvisionnements. Deuxièmement, c’est un organe endocrinien qui synthétise et sécrète des adipokines, qui peuvent agir au niveau local (par voie autocrine ou paracrine) ou systémique et influencer tous les autres organes impliqués dans la physiologie.
Ce tissu a été longtemps négligé par les scientifiques, mais il devient maintenant évident que le tissu adipeux, ou plutôt les tissus adipeux, agissent en collaboration au sein d’un véritable organe adipeux qui contribue de façon significative à la régulation de l’homéostasie.
Cet article sera plus particulièrement consacré au tissu adipeux blanc sous cutané qui forme l’hypoderme , le compartiment le plus profond de la peau. Au même titre que les autres formes de tissus adipeux du corps, le TA sous cutané blanc est une réserve énergétique et un organe endocrinien. Mais il joue également un rôle fondamental dans la thermorégulation du fait du caractère isolant de la graisse, protège l’organisme des chocs et modèle le corps en lui donnant sa forme.
Les carcinomes basocellulaires (CBC) sont des tumeurs d’origine kératinocytaire. Ils représentent 75% des cancers épidermiques d’origine non mélanocytaire. C’est le cancer le plus fréquent chez l’Homme.
Les rayonnements ultraviolets (UV ) sont des rayonnements électromagnétiques dont la longueur d’onde est comprise entre 100 et 400 nm. Le spectre UV est sous‐divisé en 3 régions : les UVA (λ = 320–400 nm), les UVB (λ = 280–320 nm) et les UVC (λ = 100–280 nm). Les UVB et les UVA représentent respectivement 0,3 % et 5,1 % du rayonnement solaire parvenant à la surface de la Terre, la majorité de ce rayonnement étant composé de lumière visible (62,7%) et d’infrarouges (31,9%) (Sage, 1993). Les UVC et les UVB de courte longueur d’onde (280–295 nm) sont absorbés par la couche d’ozone de la stratosphère. Toutefois, en raison de la diminution de la couche d’ozone dans certaines régions du globe, la lumière solaire parvenant à la surface de la terre a tendance à s’enrichir en rayonnements UVB et UVC (Lloyd, 1993).
Les UV constituent, d’un point de vue énergétique, la partie la plus active du rayonnement solaire auquel sont soumis les organismes vivants. Ils sont donc responsables de la grande majorité des effets délétères liés à l’exposition solaire. La peau est bien entendu la première cible des rayonnements UV. L’épiderme atténue la transmission des rayonnements de longueur d’onde < 300 nm, mais laisse passer les rayonnements moins énergétiques (Young et al., 1998). Les UVB sont donc absorbés principalement au niveau de l’épiderme et du derme superficiel tandis que les UVA pénètrent beaucoup plus profondément dans la peau.
Le mot « LASER » est l’acronyme de l’anglais « Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation » (amplification de la lumière par émission stimulée de radiations).
Le soleil est une des 234 milliards d’étoiles de notre galaxie : la voie lactée et c’est l’étoile autour de laquelle gravite la terre à une distance d’environ 150 millions de kilomètres. Les réactions de fusion nucléaire qui ont lieu au cœur du soleil libère une énergie colossale qui nous parvient 8 minutes plus tard sous la forme du rayonnement solaire .
Le vieillissement de la peau est un processus physiologique normal génétiquement programmé mais qui peut s’accélérer à la suite de la combinaison de tous les événements biologiques qui surviennent au cours de la vie. Il est donc très dépendant de nos comportements et nous ne sommes pas tous égaux face au vieillissement de la peau.
Le vieillissement de la peau résulte de deux processus biologiques différents qui peuvent être concomitants : le vieillissement intrinsèque lié au passage du temps et le vieillissement extrinsèque influencé par des facteurs environnementaux, les plus connus étant l’exposition aux UV , la pollution atmosphérique, la consommation de tabac, l’abus d’alcool, et la malnutrition.
Le vieillissement intrinsèque ou vieillissement chronologique est un processus lent dépendant du temps et du bagage génétique de chacun qui aboutit à des changements dans la structure et la fonction de la peau.
Les causes majeures du vieillissement intrinsèque sont :
Ainsi, chez la femme, le vieillissement chronologique s’accélère à la ménopause en raison de la carence en œstrogènes .
L’oxygène est au centre d’un paradoxe car d’une part, il est un élément essentiel pour la vie et, d’autre part, il génère des composés, les espèces réactives de l’oxygène (en anglais : ROS= Reactive Oxygen Species), également dénommées dérivés réactifs de l’oxygène (DROs), qui participent à des réactions d’oxydation physiologiquement indispensables mais qui peuvent, dans certaines conditions, être également nuisibles car elles peuvent altérer les tissus, contribuer à leur sénescence et au développement de maladies telles que le diabète, la maladie d’Alzheimer, les rhumatismes, ou les maladies cardiovasculaires. Pour prévenir les effets délétères dus à ces composés, les organismes vivants ont développé un système de défense très sophistiqué qui, dans certaines conditions extrêmes, peut se trouver débordé.
L’équilibre entre les effets physiologiques indispensables et les dommages induits par les DROs est donc particulièrement fragile. On parle de stress oxydant ou stress oxydatif lorsque se produit un déséquilibre en faveur d’un excès de molécules pro-oxydantes avec des effets délétères sur l’organisme par rapport à l’activité des systèmes de défense anti-oxydante.
L’élastine est la protéine responsable de l’élasticité des tissus des vertébrés. C’est l’élastine qui confère aux fibres élastiques du derme leur élasticité et leur résilience et permet à la peau de reprendre sa position d’origine quand elle est pincée ou étirée. C’est un polymère insoluble synthétisé à partir d’un précurseur soluble appelé la tropoélastine par réticulation de résidus lysine grâce aux lysyl oxydases. Elle est très difficilement dégradable et fait partie des protéines les plus résistantes de l’organisme. En conditions physiologiques, le renouvellement de l’élastine est quasi nul. La demi-vie de l’élastine est estimée à 70 ans. Lors du photo-vieillissement de la peau, l’élastine est altérée et est intégrée dans du matériel élastotique caractéristique de l’élastose solaire.
L’acide hyaluronique ou hyaluronane est une chaîne linéaire non ramifiée formée d’unités disaccharidiques répétitives d’acide D-glucuronique et de D-N-acétylglucosamine. Sa masse moléculaire peut atteindre 107 daltons. Sur ce polymère peuvent se fixer une centaine de protéoglycannes sulfatés, formant ainsi des structures supramoléculaires de taille considérable qui peuvent capturer de grandes quantités d’eau et d’ions permettant ainsi de préserver l’hydratation et la turgescence de la peau.
Environ 50% de l’acide hyaluronique total de l’organisme se trouve dans le derme et le derme papillaire est plus riche en acide hyaluronique que le derme réticulaire. L’épiderme contient également de l’acide hyaluronique qui est donc synthétisé par les fibroblastes et les kératinocytes . Le versican est capable de s’associer à la fois à l’acide hyaluronique et aux microfibrilles des fibres élastiques , la fibrilline-1 et les fibulines 1 et 2 et permet ainsi une co-distribution des fibres élastiques du derme et de l’acide hyaluronique.
En cosmétique, l’acide hyaluronique entre dans la composition de crèmes, gels, masques, laits, sé-rum, principalement en raison de ses propriétés hydratantes. L’acide hyaluronique est également utilisé en médecine esthétique comme produit de comblement des rides.
Les autobronzants permettent d’avoir un teint halé sans s’exposer au soleil. Ils répondent à la demande des consommateurs d’avoir le teint bronzé, à tout moment de l’année.
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