Ce site français/anglais n’a pas de visée commerciale et a été créé pour être une base de connaissances sur la biologie de la peau et un outil pour les scientifiques travaillant dans ce domaine.
Le site est ouvert aux contributions extérieures. De jeunes doctorants ont pu ainsi rédiger certains des articles sur la base de leur chapeau de thèse.
Par rapport à un livre, un site Web a l’avantage de pouvoir constamment évoluer et son contenu peut être continuellement amélioré. Plusieurs articles ont besoin d’être complétés ou enrichis et d’autres restent à écrire. Leur rédaction est proposée aux scientifiques qui aimeraient partager leur expertise. Pour cela, il suffit juste de contacter M Démarchez.
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Ce site, qui a franchi les 2 millions de visites, n’existerait pas si le centre de recherche en dermatologie de Sophia Antipolis n’avait pas été créé par L’Oréal et Nestlé à une époque où leurs dirigeants n’avaient pas une vision purement mercantile mais également l’ambition de développer nos connaissances dans le domaine de la biologie de la peau et de la dermatologie.
Les cellules de Merkel ont été décrites pour la première fois en 1875 par l’anatomiste allemand Friedrich Sigmund Merkel et se situent dans la couche basale de l’épiderme et au niveau du bulge dans les follicules pileux. Les cellules de Merkel sont des mécanorécepteurs à adaptation lente de type I responsable de la sensation tactile fine qui détectent par leur microvillosités les déformations localisées, proches d’eux et qui libèrent des neuromédiateurs vers les fibres nerveuses. Chez l’adulte, le pourcentage de cellule de Merkel varie de 0,5 à 5% dans l’épiderme mais varie au cours de la vie et selon les régions du corps. Au sein de l’épiderme, les cellules de Merkel sont des acteurs-clés du système neuro-endocrino-immuno-cutané. Elles envoient des prolongements dendritiques entre les kératinocytes et les cellules de Langerhans et peuvent former des synapses avec des neurones sensoriels mais ne sont pas toujours associées à des nerfs. L’origine, épidermique ou neuronale, des cellules de Merkel a longtemps fait l’objet de controverses.
L’étude de la biologie de la peau humaine et plus particulièrement celle de sa régénération ou de sa cicatrisation se révèle difficile pour des raisons éthiques évidentes. Au cours de ces trente dernières années, diverses méthodes permettant de contourner cet obstacle ont été développées. Parmi celles-ci, la culture in vitro d’explants de peau humaine ou celle de cellules épidermiques humaines directement sur matière plastique a été largement utilisée. La reconstruction de la peau humaine, réalisée en cultivant des cellules épidermiques dissociées sur divers substrats tels que des dermes humains morts ou vivants, des équivalents de derme, des gels de collagène a fait l’objet d’un grand nombre de travaux qui sont décrit dans la rubrique : Reconstruction « in vitro » de la peau. Toutefois, les équivalents de peau obtenus, bien que déjà très sophistiqués, ne sont encore que des copies grossières de la peau « in situ ». La transplantation de la peau humaine sur la souris nude ou sur la souris SCID est une autre approche qui permet d’étudier la peau humaine et un certain nombre de ses fonctions dans des conditions physiologiques très proches de celles existant « in situ ».
Après transplantation de la peau humaine sur la souris « nude », en raison du délai nécessaire à la revascularisation, l’épiderme souffre et dégénère en grande partie. Histologiquement, seule la couche basale semble se maintenir tandis que les cellules suprabasales montrent de nombreux signes de dégénérescence et forme finalement une couche morte. Avec le retour du lit vasculaire nourricier, un nouvel épiderme pluristratifié est reconstruit à partir des cellules basales survivantes et les différentes couches classiquement décrites dans un épiderme humain peuvent de nouveau être observées.
M Démarchez, qui est le créateur de ce site Web, a 30 ans d’expérience de recherche en dermatologie et cosmétique active dont 23 ans dans la recherche pharmaceutique,
12 ans en gestion de projet, 10 ans en gestion des alliances et 7 ans en direction de la Recherche. Il a travaillé pendant 23 ans au sein de Galderma, le leader en dermatologie, où il est entré comme chercheur junior pour devenir finalement directeur du département Recherche. Il a également été consultant sur la peau au centre de Recherche Nestlé. Il a focalisé sa recherche sur la peau et ses domaines d’étude ont été, plus particulièrement, l’embryologie, la cicatrisation et la reconstruction de la peau, l’immuno-dermatologie, et la pharmacologie de la peau.
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