Biologie de la peau

Le modèle de la peau humaine greffée sur la souris « nude »

jeudi 30 décembre 2010 par Michel Démarchez

 Introduction

De même que le succès des transfusions sanguines dépend des groupes érythrocytaires du donneur et du receveur, celui des greffes d’autres tissus est fonction d’un groupe d’antigènes pour lesquels donneur et receveur doivent être compatibles. Ils sont appelés antigènes d’histocompatibilité. Ces produits d’une région particulière du génome, le Complexe Majeur d’Histocompatibilité, dénommé H-2 chez la souris et HLA, chez l’homme, jouent un rôle fondamental dans les processus de rejet de greffe. En raison de la présence de ces marqueurs antigéniques à la surface des cellules de la peau humaine  , sa transplantation sur une souris est théoriquement impossible. Toutefois, la souris « nude » ou la souris SCID, par suite d’une mutation affectant leur système de défense immunitaire, ne rejettent ni les greffes de tissu de la même espèce (allogreffes) ni celles d’une autre espèce (xénogreffes).


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