Biologie de la peau
Accueil > LES OUTILS DE RECHERCHE > Les modèles d’étude > La peau humaine transplantée sur la souris nude > La peau humaine transplantée sur la souris nude

La peau humaine transplantée sur la souris nude

Dans cette rubrique, nous allons voir que la peau humaine   peut être transplantée sur la souris « nude » et voir comment en utilisant les techniques d’analyse morphologique (histologie, immunofluorescence indirecte, microscopie électronique à transmission) et plus particulièrement en utilisant la technique d’immunofluorescence indirecte avec des anticorps spécifique d’espèce, il a été possible de montrer :

1) que la présence d’éléments de souris dans la greffe est principalement limitée aux vaisseaux sanguins,

2) que les cellules et la matrice extracellulaire   de la peau humaine transplantée restent humaines

3) que les quatre grands types cellulaires de l’épiderme   humain, à savoir les kératinocytes  , les mélanocytes  , les cellules de Langerhans  ,et les cellules de Merkel   restent présents dans l’épiderme de la peau transplantée.

En outre, nous verrons que la différenciation des kératinocytes humains, et en particulier, la synthèse des kératines   et la formation des cornéocytes apparaît se faire normalement.

Enfin nous expliquerons comment en faisant ce travail de caractérisation, il a été possible

1) de décrire le mécanisme de vascularisation d’un greffon de peau,

2)de démontrer que les cellules de Langerhans représentent une population cellulaire autonome ayant conserver sa capacité proliférative,

3) de localiser la zone d’activité de la transglutaminase  , au cours de la formation de l’enveloppe cornée  .

Articles de cette rubrique


Le modèle de la peau humaine greffée sur la souris « nude » (La peau humaine transplantée sur la souris nude)

jeudi 30 décembre 2010 par Michel Démarchez

L’étude de la biologie de la peau humaine et plus particulièrement celle de sa régénération ou de sa cicatrisation se révèle difficile pour des raisons éthiques évidentes. Au cours de ces trente dernières années, diverses méthodes permettant de contourner cet obstacle ont été développées. Parmi celles-ci, la culture in vitro d’explants de peau humaine ou celle de cellules épidermiques humaines directement sur matière plastique a été largement utilisée. La reconstruction de la peau humaine, réalisée en cultivant des cellules épidermiques dissociées sur divers substrats tels que des dermes humains morts ou vivants, des équivalents de derme, des gels de collagène a fait l’objet d’un grand nombre de travaux qui sont décrit dans la rubrique : Reconstruction « in vitro » de la peau. Toutefois, les équivalents de peau obtenus, bien que déjà très sophistiqués, ne sont encore que des copies grossières de la peau « in situ ». La transplantation de la peau humaine sur la souris nude ou sur la souris SCID est une autre approche qui permet d’étudier la peau humaine et un certain nombre de ses fonctions dans des conditions physiologiques très proches de celles existant « in situ ».



Régénération de l’épiderme de la peau humaine après transplantantation sur la souris « nude »

La différenciation des kératinocytes (La peau humaine transplantée sur la souris nude)

lundi 27 décembre 2010 par Michel Démarchez

Après transplantation de la peau humaine sur la souris « nude », en raison du délai nécessaire à la revascularisation, l’épiderme souffre et dégénère en grande partie. Histologiquement, seule la couche basale semble se maintenir tandis que les cellules suprabasales montrent de nombreux signes de dégénérescence et forme finalement une couche morte. Avec le retour du lit vasculaire nourricier, un nouvel épiderme pluristratifié est reconstruit à partir des cellules basales survivantes et les différentes couches classiquement décrites dans un épiderme humain peuvent de nouveau être observées.



Régénération de l’épiderme de la peau humaine après transplantantation sur la souris « nude »

Les cellules de Langerhans et leur capacité à proliférer (La peau humaine transplantée sur la souris nude)

dimanche 26 décembre 2010 par Michel Démarchez
Décrites par Paul Langerhans en 1868, les cellules de Langerhans sont des cellules dendritiques qui ont un aspect clair dans les coupes histologiques en paraffine. Elles constituent deux à trois pour cent de la population cellulaire épidermique et sont préférentiellement situées en position (...)


Régénération de l’épiderme de la peau humaine après transplantantation sur la souris « nude »

Les mélanocytes et les cellules de Merkel (La peau humaine transplantée sur la souris nude)

mardi 14 décembre 2010 par Michel Démarchez
Sommaire Les mélanocytes Les cellules de Merkel Les mélanocytes Les mélanocytes sont les cellules qui produisent le pigment de la peau, la mélanine . Ceux sont des cellules dendritiques localisées dans la couche basale de l’épiderme


La régénération de la jonction dermo-épidermique et du derme de la peau humaine après transplantantation sur la souris « nude » (La peau humaine transplantée sur la souris nude)

lundi 13 décembre 2010 par Michel Démarchez
Sommaire La jonction dermo-épidermique Le derme La jonction dermo-épidermique Deux mois après la greffe, la jonction dermo-épidermique de la peau humaine transplantée montre la même organisation ultrastructurale que celle qui est observée dans une peau humaine (...)


Accueil | Contact | Plan du site | | Statistiques du site | Visiteurs : 3556174

Suivre la vie du site fr  Suivre la vie du site LES OUTILS DE RECHERCHE  Suivre la vie du site Les modèles d’étude  Suivre la vie du site La peau humaine transplantée sur la souris nude   ?

Site réalisé avec SPIP 3.0.17 + AHUNTSIC

Creative Commons License

Visiteurs connectés : 28