Les articles sur la structure et les fonctions de la peau et de ses composants
Dans la peau, le derme et l’hypoderme sont richement vascularisés par un réseau sanguin très structuré d’artérioles de moyen, puis petit calibre, de capillaires et de veinules. A l’inverse, l’épiderme, comme tout épithélium, n’est pas vascularisé ; il est nourri par imbibition à partir des réseaux capillaires des papilles dermiques. De même, le système lymphatique est présent dans le derme et l’hypoderme et absent de l’épiderme.
Le derme est une des trois couches constitutives de la peau comprise entre l’épiderme et l’hypoderme. C’est un tissu conjonctif qui est principalement composé d’une matrice extracellulaire produite par des fibroblastes, la principale population cellulaire dermique.
La peau qu’on appelle également tégument (du latin tegumentum, couverture) est l’enveloppe de notre corps ; elle est en continuité avec les muqueuses qui recouvrent les cavités naturelles de notre organisme. Elle est également l’organe le plus visible et le plus vaste de notre organisme avec une surface de 1.8 m2 et un poids de 3 kg en moyenne chez l’homme adulte de 70 kg.
Les cellules de Merkel ont été décrites pour la première fois en 1875 par l’anatomiste allemand Friedrich Sigmund Merkel et se situent dans la couche basale de l’épiderme et au niveau du bulge dans les follicules pileux. Les cellules de Merkel sont des mécanorécepteurs à adaptation lente de type I responsable de la sensation tactile fine qui détectent par leur microvillosités les déformations localisées, proches d’eux et qui libèrent des neuromédiateurs vers les fibres nerveuses. Chez l’adulte, le pourcentage de cellule de Merkel varie de 0,5 à 5% dans l’épiderme mais varie au cours de la vie et selon les régions du corps. Au sein de l’épiderme, les cellules de Merkel sont des acteurs-clés du système neuro-endocrino-immuno-cutané. Elles envoient des prolongements dendritiques entre les kératinocytes et les cellules de Langerhans et peuvent former des synapses avec des neurones sensoriels mais ne sont pas toujours associées à des nerfs. L’origine, épidermique ou neuronale, des cellules de Merkel a longtemps fait l’objet de controverses.
Site réalisé avec SPIP 3.0.17 + AHUNTSIC
Visiteurs connectés : 42